Chapitre III: La Fosse

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LA FOSSE

Décidé et volontaire le chemin pour la Fosse se fit des plus rapidement. Chaque pas accompagner d’une nouvelle lettre de l’alphabet.

C’est comme toujours au détour d’un chemin que le groupe déboucha sur la Fosse. Une ville bien différente de Klamath. Où une partie de la population hante les rues sous les effets de différentes drogues. Où les personnes vous dévisagent pour savoir si vous allez finir sur le trottoir ou dans les cages des esclavagistes. Dans cette ville obscure un phare brille et diffuse sa douce chaleur, l’Arroyo Café, le café du Chef.

C’est dans cette seine chaleur que les enfants d’Arroyo apprirent que Vic le colporteur était aux mains ou plus exactement dans les cages des esclavagistes. Plus qu’une solution le racheter ou le faire évader. Le prix de Metzger, chef des esclavagistes, pour Vic, 2000 Dollars ou Machette. Un prix bien trop grand.

Après une nuit de réflexion et de débauche pour Nerval dans les bras de Marie, notre groupe décida de contacter les rangers de la RNC et tous particulièrement le Marshall Doc’Martins, pour les aider à bouter hors de la ville les esclavagistes lourdement armée. Cette décision fut d’autant plus motivé que le groupe fit la découverte d’un étrange objet noir dissimulé sous une table (nos fouineurs apprirent plus tard qu’il s’agissait d’un micro-émetteur)

C’est dans la boutique de Dodu que les jumeaux purent entrer en contact avec le Marshall Doc’Martins via une radio. Mais cet appel avait un prix, permettre au marchand de s’enfuir avec le stock de drogue des esclavagistes. Un prix peut être trop élevé mais nécessaire. Egale à sa légende le Marshall certifia qu’il serait là pour les enfants d’Arroyo, dans 48 heures. Le groupe décida de mettre à profit ce temps pour préparer le terrain de ce nettoyage.

Les 2 jours furent d’une grande activité, la fabrication d’armes pour les prisonniers, du repérage, la confection de repas empoisonnés, d’un hôpital de campagne. Sous la générosité et la bonne humeur de Mama et la chaleur de Marie. Mais cette période fut aussi l’occasion de découvrir une momie mais plus que la momie se fut la rencontre avec la Confrérie de l’Acier qui attisa la curiosité de nos héros. Pourquoi une telle organisation s’intéressé  à eux ? Pourquoi se faire connaître ? Est ce eux qui avaient tendu le piège à Klamath ? Pourquoi refuser de se faire connaître de la RNC ? Pourquoi étaient-ils là depuis une décennie voir plus ? Une chose était sûr, ils en savaient bien plus qu’ils ne voulaient le dire.

La veille au soir de l’arrivé du Marchall, les jeunes garçons devenaient impatients, ils voulaient libérer leurs frères tribaux. A moment de franchir le seuil de la porte c’est le Marshall qui fit son entrée, l’étoile au garde à vous. Avec lui l’assaut allez pouvoir commencer. Le Chef alla porter le repas surprise, mais se retrouva coincé avec Metzger grenade et revolver à la main. Mais la cavalerie était là. Ce fut un déchaînement de violence et de sang, les esclavagistes ne pouvaient résister aux frères accompagnés du Marshall Doc’Martens. La légende prenait forme et vie. Les esclaves prirent part au carnage libérant et assouvissant leur haine.

Mais comme dans toute légende, il y a des tragédies. Pour sauver le Marshall, Jack s’interposa entre lui et l’arme de Metzger pour finir au sol dans une marre de sang. La rage de Machette réduisit le chef des esclavagistes en morceau et le laissa agoniser devant ses Nemesis les tribaux libres. Face au sang et à la vie qui s’écoulait du corps de Jack, sa famille était dans l’impuissance, seul les prières résonnaient…Jusqu’à son dernier souffle où la révélation vient, la terre d’Arroyo pouvait le sauver. Les mains de sa famille la jetèrent sur son torse ouvert en deux et là du plus loin qu’il était, après avoir revu sa vie, peut être même l’Habitant de l’abri ou des êtres encore différents, Jack était de retour à la vie, plus tout à fait le même, avec deux choses en tête, la prophétie de la doyenne d’Arroyo et le visage de Maïda son amour.

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